R e t r o s p e c t i v e
Si petite que la MJC des Fleurs soit à l’échelle du HIPHOP, la culture HIPHOP au sein de la MJC n’en est pas moins grande, la passion si flagrante de ses adhérents et la ferveur de ses passionnés ont fait que le Urban Session Festival est devenu un événement incontournable dans l’histoire du HIPHOP hexagonal… il était instructif de faire une petite expo grand format sur la culture hiphop pour l’édition 2008… Voici résumé de cette expo en quelques tableaux de l’état des lieux et du mouvement… vu d’ici… F… is in the house.
EXPO HIPHOP CULTURE (2008)
HIP HOP HISTORY
Le Hip Hop est une culture urbaine qui est apparue aux Etats Unis à la fin des années 1970. «Hip» est un terme argotique utilisé par les ghettos noirs américains signifiant «être affranchi», mais aussi «compétition». La danse en est la plus ancienne expression artistique, cette place privilégiée transparaît dans son nom même, puisque «to hop» signifie danser. Ce mouvement culturel issu des ghettos New Yorkais, est marqué par un fort esprit de contestation sociale mais également par un esprit festif. Transfigurant les nouvelles réalités de la jeunesse et de la vie en milieu urbain, la culture Hip Hop utilise toutes les ressources de son environnement pour exprimer sa créativité et se réapproprier l’espace. Résistant à l’emballement des sirènes médiatiques, le Hip Hop est avant tout l’art donné à toute une génération pour s’éduquer.
Prônant des valeurs humaines essentielles comme le respect, la tolérance, la connaissance et l’accomplissement de soi, c’est dans cette valence fondamentalement positive que le Hip Hop a établi les bases de ce qui est devenu une culture à part entière, diffusée dans le monde entier. La philosophie Hip Hop est née du message d’Afrika Bambaataa, «PEACE LOVE UNITY AND HAVING FUN», quand ce membre du plus ancien gang du Bronx est devenu le plus fervent partisan de la non – violence, suite à la mort de l’un de ses amis. La valeur fédératrice, le point de ralliement imaginé par Afrika Bambaataa s’appelle la Zulu Nation, autour de laquelle vont se créer les différents courants du Hip Hop. Ce combat pour la paix s’inscrit dans la lignée de la lutte pour les droits civiques impulsée dans les années 1960 par le Black Power, qui eut pour leaders charismatiques Martin Luther King et Malcom X. Le Hip Hop est donc une culture pacifiste, prônant la multi – racialité, mais aussi et surtout le respect de soi et des autres. Au travers des multiples disciplines regroupées actuellement sous l’égide du Hip Hop, toutes ont en commun la valeur essentielle du dépassement de soi ; en effet que ce soit dans la danse, le graff ou la musique, le but est de s’améliorer à chaque fois pour obtenir un meilleur résultat et repousser ses propres limites. Cette dynamique est la source même du formidable engouement dont le Hip Hop est l’objet de par le monde, et qui en fait une culture vivante, participative, en constante expansion.Les quatre principales disciplines que comporte la culture Hip Hop sont les pierres angulaires de ce mouvement, nées d’un même élan elles sont complémentaires malgré leurs différences, et animées par le même esprit. Il s’agit de la danse, du chant, du graff, et du deejaying.
DANSE HIPHOP
Le mouvement Hip Hop est né du désir de ses précurseurs de s’opposer à la culture de violence qui régnait dans les quartiers défavorisés des métropoles américaines, et de canaliser la formidable énergie de ces creusets de population hétéroclite dans un mouvement empreint de positivisme, d’esprit festif et créatif. La modernisation de la société, les nouveaux enjeux sociaux qui se sont mis en place dans les années 1970 ont impulsé de nouvelles réalités urbaines, de nouveaux rapports entre les classes sociales et les individus, surtout au niveau de la place de la culture et de l’expression des jeunes dans la société. La ville étant une projection au sol des rapports sociaux, le besoin de changement et de renouveau que ressentaient les jeunes issus des couches les plus défavorisées des grandes agglomérations, le système d’enfermement dans des quartiers devenus sensibles dus aux clivages sociaux, tout ceci a engendré de nouveaux rapports à l’espace. Ces rapports, qu’ils soient d’appropriation (expression de la possession d’un territoire par des phénomènes de bandes, graffs, zones délimitées), ou de domination (maitrise d’un quartier par la force, rixes, ségrégation socio – spatiale, ghettoïsation), ont trouvé dans le Hip Hop, et avant tout dans la danse, leur forme d’expression la plus positive et la plus concrète. L’extrême économie des moyens à mettre en œuvre, l’utilisation de la rue comme scène ou lieu d’exposition, la spontanéité de l’improvisation contribuent à l’élaboration et à la propagation d’un mouvement culturel qui va dominer la fin du XXème siècle. La danse reste, malgré la suprématie de la musique Hip hop au niveau de la diffusion de cette culture, l’élément moteur du développement du Hip Hop à son origine. En effet, les cultures dont elle est issue (africaines, latines, swing…) ont toutes donné une place prépondérante à la danse, à l’expression corporelle, dans l’expression de soi tout comme dans la structuration des liens sociaux. Au-delà des simples phénomènes de mode auxquels elle est associée, c’est pour son esprit formidablement positif, les valeurs qu’elle véhicule, et le magnifique terrain de créativité offert à ses protagonistes, que la danse Hip Hop est devenue une danse à part entière, avec ses codes, ses styles différents, ses figures de proues, ses emblèmes. Il aura suffit d’à peine plus de 20 ans pour qu’elle occupe cette place privilégiée et devienne une véritable culture. Riche de nombreux styles, elle s’exprime de multiples façons et dans de multiples domaines. Le Breakdance en est la figure emblématique, et avec lui les Battles et les B-Boys, mais ce serait méconnaître la danse Hip Hop que de la réduire à cela. Danses de rue à l’origine, les danses urbaines ont gagné les créations chorégraphiques, les spectacles, les medias, elles s’apprennent dans des cours et possèdent leurs propres festivals dont certains ont une dimension internationale.
BREAKDANCE
L’une des premières disciplines initiées au sein de la Zulu Nation, le breakdance, est la plus emblématique parmi celles qui se déclarent de la culture Hip Hop. L’origine de ce terme vient du nom donné aux danseurs qui participaient aux soirées de Kool HerC, appelés breakers, ou b-boys, leurs passages lors des mixs étant nommés break, ou breakbeat. Par extension, le terme breakdance est utilisé pour désigner à l’époque cette nouvelle danse acrobatique conjuguant figures au sol et mouvements chorégraphiés, le terme étant depuis toujours resté. Le breakdance s’inspire de nombreuses danses pratiquées dans le vivier cosmopolite qu’était le New York des années 1970, le swing, les danses africaines, la capoiera, le Lindy Hop, mais aussi des origines moins conventionnelles, comme les films d’arts martiaux et de kung-fu, les danses russo-slaves, la salsa et la gymnastique sportive. L’atmosphère «underground» des premiers battles a rajouté les principes de défi et d’affrontements entre les danseurs pour déterminer le meilleur. Le breakdance est une danse qui se pratique en solo, en général au milieu d’un cercle, les danseurs effectuant des passages chacun à leur tour. Un passage s’effectue selon des codes bien précis :
- le danseur s’avance au milieu du cercle et effectue des mouvements de jambe rapides qui rappellent ceux du boxeur Mohammed Ali. Cela s’appelle TOPROCK, ou également danse de préparation, pendant laquelle le danseur s’échauffe et fait de la place pour avoir assez d’espace pour danser.
- Le breaker effectue des figures appelées FOOTWORK ou PASSPASS, qui permettent d’amener les figures acrobatiques en elles – mêmes par le placement des mains et des pieds au sol. Parmi de nombreuses figures on peut citer pour les plus connues le six steps, les freezes, le back spin, la coupole, le thomas…
- Les passpass permettent d’amener les PHASES, figures au sol qui mettent en avant la vitesse d’exécution, la force et l’adresse physique, la créativité à enchaîner de manière originale plusieurs figures.
- Quand deux breakers s’affrontent face à face en imitant une bagarre sans pouvoir se toucher, ils pratiquent le Good Foot, ou l’UPWORK. Chaque danseur fait en général partie d’une troupe, appelée CREW. Ayant été à la base développée dans les quartiers difficiles du Bronx, cette danse a conservé de ses origines de gangs un esprit de compétition, de défi, mais toujours dans un esprit positif, le leitmotiv étant de toujours chercher à faire avancer les choses. La violence n’est pas physique mais artistique, le conflit apparent n’étant que l’expression de la quête du dépassement de soi. Véritable prouesse physique, le breakdance n’est pas simplement un sport mais une véritable quête artistique.
DANCE DEBOUT
Il y a souvent eu un amalgame entre le breakdance et les autres danses qui constituent l’ensemble des danses urbaines. En réalité, la plupart d’entre elles lui sont antérieures, puisqu’elles sont issues du Funk, du jazz, et des danses traditionnelles africaines, brésiliennes… Ces types de danse peuvent être regroupés sous l’appellation «danse debout», en opposition avec le breakdance qui comporte essentiellement des figures au sol. Il existe de nombreux types de danse debout, de plus elles sont en constante évolution, la danse Hip Hop dans son ensemble étant ouverte sur le monde. On peut distinguer quelques types de danse debout spécifiques dans la «classification» Hip Hop. Le LOCKING, type de danse issu du funk, est une danse de club appartenant aux funk-styles (Pop et Lock), signifiant littéralement «fermer» (à clef), du nom du mouvement de base qui consiste à tourner la main en fermant les doigts. Beaucoup plus musical que le break, il se danse principalement avec le bassin, les pointes, les expressions du visage et des mouvements des mains qui à l’origine exprimaient des messages. Un autre de ses mouvements de base est le Pointing, qui consiste à enchaîner des mouvements dont l’issue est un blocage du corps avec les doigts pointés dans une direction, ainsi que le Stop And Go, inspiré par le mouvement par lequel on composte son ticket de bus. Le Funky Chicken est quant à lui inspiré des danses de James Brown. Le POPPING est un style de danse consistant à contracter ses muscles sur le rythme de la musique. Tout comme le Locking, il fait partie des funk styles. Le Funk Bounce est très agréable pour les Poppeurs en raison de sa rythmique régulière, mais tout danseur qui se respecte sait qu’on peut danser sur presque n’importe quel style de musique pour autant qu’on suive bien le rythme. Visuellement impressionnant lorsqu’il est bien effectué, le Popping est une succession de blocages qui donnent l’impression que le corps est traversé d’une onde électrique. Il est associé à d’autres styles de danse proches, comme le Boogaloo (qui consiste à rouler les articulations du corps comme les poignets, le bassin, les genoux…), le Waving (à base d’ondulations du corps), l’Animation (mouvements saccadés), le Robot (effectué à base d’immobilisations)…
GRAFF
Le mot graffiti vient du verbe grec «graphein», écrire, le mot latin «graffito» en est un dérivé, et graffiti tout simplement son pluriel… Même si les avis à ce sujet divergent, on peut estimer que le phénomène graff tel qu’on le connaît est né dans les années 1960 à Philadelphie, Pennsylvanie, et était appelé «bombing». Peu après Philadelphie, ce fut au tour de New York de rentrer dans la danse des couleurs et des aérosols. En 1973, Taki 183, jeune coursier laissant sa marque partout où il livrait des documents, fut le précurseur de ce qui allait devenir la culture du Graff telle que nous la connaissons. Devenu peu à peu une figure médiatique et considéré par le milieu Hip Hop comme l’initiateur du mouvement graff, c’est aussi grâce à lui que 1973 est considérée comme l’année de naissance du Hip Hop. Tout a commencé par de simples «tags» (signatures), qui se sont peu à peu sophistiqués pour devenir de véritables typographies, leurs auteurs ayant décliné l’écriture de leurs noms afin d’en augmenter la lisibilité et d’en développer le style afin de marquer les esprits. Le but du Graff est au départ d’obtenir célébrité et reconnaissance des autres graffeurs, et tous les moyens sont bons pour cela. Ensuite la simple affirmation d’une identité s’est doublée d’ambitions plastiques, ce n’est plus seulement le graffeur le plus actif ou le plus téméraire qui est reconnu, mais celui qui produit les œuvres les plus belles. A la fin des années 1970 les graffs devinrent un véritable phénomène de société, tant et si bien que les grandes métropoles mondiales furent littéralement envahies. Le Hip Hop, culture revendiquant la liberté et l’expression de soi dans des formes artistiques, a tout naturellement trouvé avec le graff un de ses piliers. Le graff est un phénomène omniprésent dans le paysage urbain. Il permet au graffeur de marquer son empreinte et de s’approprier son environnement. Généralement réalisé à l’aide de bombes aérosols, sa pratique nécessite adresse et entraînement et constitue une véritable technique artistique. Celle – ci fait intervenir de nombreuses notions plastiques (stylisation, géométrisation, équilibre, etc) mais mets surtout en avant des qualités créatives et artistiques, tant pour l’œuvre en elle – même, que pour l’ingéniosité dont doivent faire preuve les graffeurs pour trouver des lieux et faire des réalisations parfois périlleuses. Le graff est porteur d’un message. Illégal, il est un symbole de révolte et d’affranchissement. Le mouvement Hip Hop étant aussi profondément marqué par un esprit identitaire et une structuration en groupes, le graff est un outil majeur de communication non seulement à l’intérieur du groupe lui – même, mais aussi vers le reste de la société. Les graffs sont désormais utilisés tant dans le milieu artistique, que dans ceux de la mode, la communication, le marketing… mais l’esprit subversif qui est à l’origine du mouvement demeure dans sa forme la plus primitive, celle de la rue.
CHANT / DJ
Les années 1970 au sein de la société américaine creusent le fossé entre la majorité blanche qui profite du rêve américain et les minorités (en particulier noires et hispaniques) dont les conditions de vie se dégradent. Les mouvements identitaires se forment et sont réprimés, les communautés des grandes villes, en particulier New York, se replient sur elles-mêmes, dans des ghettos où les gangs prennent une importance sociale de plus en plus marquée. Dans le même temps, la musique noire américaine affirme son identité, le funk et la soul deviennent des modes d’expression et de revendication privilégiés. Les pionniers de cette culture posent les fondations sur lesquelles sera bâti le Hip Hop : James Brown, the last Poets, Sly and the Family Stone, Gil Scott Heron ou Stevie Wonder. Initiés dans les blocks parties (littéralement fêtes de quartier), le rap (chant) et le djeeaying (musique jouée par un DJ avec des platines) sont les bras armés du Hip Hop. Le Rap est interprété comme le rétroacronyme des expressions anglaises rythm and poetry, ou rock against police, il cumule comme le reste de la culture Hip Hop un aspect festif et un aspect contestataire. A l’heure actuelle le rap peut aborder tous les sujets communs à toute musique populaire occidentale, parfois éloignés des racines plutôt revendicatives de ses débuts. La première chanson reconnue comme vraiment l’initiatrice du genre est «the message» de Grand Master Flash, titre conscient sur les conditions de vie des ghettos, et toujours aujourd’hui un véritable hymne pour toute la génération Hip Hop. Mais il serait mal venu de réduire le rap à une musique sérieuse qui tirerait sa légitimité de la revendication sociale, car il est constitué d’une multitude de styles divers, tant sérieux que festifs. Le Rap fut amené de manière prédominante par les musiques soul et funk, lesquelles répétaient tout au long des morceaux leurs rythmes et leurs thèmes musicaux. Dans les années 1970, James Brown jette les bases sur lesquelles sera fondé le rap : une musique rythmée (ses mélodies sont encore aujourd’hui une source de samples inépuisables pour les DJ), un style de chant saccadé, parfois parlé ou crié et des textes véhiculant une forte identité. Le flow, manière dont le rappeur chante, est en général plus rapide et plus saccadé que les autres types de chant, et les rimes sont loin d’être les seules prouesses des MC, qui grâce à l’emphase portée sur les paroles dans le Rap peuvent exprimer leurs talents d’écriture, d’élocution, de rythme, de créativité… Initialement exutoire au mal-être et aux revendications des jeunes des quartiers défavorisés des grandes métropoles par ses propos crus et engagés, le rap s’est développé et s’exprime de multiples façons pour devenir non plus un simple phénomène social mais une forme artistique à part entière.
HIP HOP / MJC DES FLEURS
Située au cœur du quartier Fleurs Saragosse depuis les années 1970, la MJC des Fleurs est insérée dans une zone fortement peuplée, où la mixité sociale est un berceau propice au développement de toutes les cultures. Dans ce véritable creuset de talents et d’énergie, la culture Hip Hop a trouvé tout naturellement sa place dans le projet socio-éducatif global de notre MJC, parmi toutes les autres activités que nous mettons en place au service de la population. Réponse positive aux enjeux créés par les nouvelles donnes de l’urbanisme de masse, surtout auprès des jeunes, le Hip Hop et ses valeurs, tolérance, respect, valorisation de l’effort personnel et du travail en groupe, fut dès 1994 présent dans notre structure par le biais de cours de Danse Hip Hop. Ainsi, depuis bientôt une quinzaine d’années, ce sont près de deux cent élèves par an qui s’initient à la Danse au travers de cours hebdomadaires, de stages ponctuels et de spectacles. Et puisque le Hip Hop est polymorphe et en constante évolution, toutes les cultures urbaines sont soutenues et encouragées lors d’ateliers récurrents en Graff, en chant… De grands noms de la danse sont venus effectuer des stages auprès de nos élèves, Max Laure Bourjoly, Rabah Mafoufhi, Malika Ben Jelloun, Hugson des WANTED POSSE, Ibrahim Sissoko de HAMALIANS… Ayant été les précurseurs dans l’offre de cours de danse Hip Hop sur Pau, nous nous devions également d’être les premiers à offrir à la population Paloise et Aquitaine son rendez – vous de culture urbaine. Ainsi, en 2001, naissait sous l’impulsion de Nadia AFFRAITE et Fanny CORCORAL, le Festival URBAN SESSION, premier Festival palois consacré à la danse Hip Hop. Une programmation rigoureuse, des créations innovantes, des danseurs venus de toute l’Europe, tels sont les atouts qui font de notre Festival un temps unique dans la vie paloise et dans le monde de la danse. Seul festival de cette envergure dans toute la région aquitaine, nos objectifs sont multiples, car outre la promotion des cultures urbaines, la diffusion d’œuvres scéniques autour de la danse Hip Hop et l’organisation du Battle de Breakdance, notre propos est aussi de participer au soutien des jeunes artistes et danseurs, ainsi qu’à la création artistique globale. L’accueil rencontré fut tel que chaque année nous devons trouver des salles plus grandes et des scènes plus élaborées afin de satisfaire un public toujours plus nombreux. Ainsi nous avons déjà investi des salles comme le Zénith de Pau, où nous avons accueilli plus de 1 600 spectateurs, et la crème des breakers internationaux, le Théâtre Saint Louis, le Parc des Expositions, le Palais Beaumont… Depuis les débuts de notre Festival nous avons reçu les plus grandes compagnies, FANTASTIK ARMADA, POCKEMON, JEUX DE JAMBES, HAMALIANS, BOOGI SAI, TRAFIC 2 STYLE, DALTON POSSE, ETHA DAM, PHASE T, et tant d’autres grands noms qui chacun à leur manière ont témoigné de la richesse et l’infinie créativité qui fait du Hip Hop une culture à part.